st martin boit du vin dans la rue des capucins
SaintMartin boit du vin dans la rue des Capucins !! La fête de Saint Martin fait son retour dans la cité de Gédéon ! Concours de betteraves
Saint Martin, Boit du vin, Dans la rue des Capucins, Il a bu la goutte, Il a pas payé, On l'a mis à la porte avec un Coup d'balai » En défilant dans la rue, avec une lanterne en forme de tête, creusée dans une betterave à sucre. Après le défilé, on leur donne un foulard et une orange, et le concours de la plus belle lanterne est organisé. Cette façon de fêter la Saint-Martin
Boitdu vin . Dans la rue des Capucins . Il a bu la goutte . Il a pas payé . On l'a mis à la porte avec un . Coup d'balai » en défilant dans la rue, avec une lanterne en forme de tête, creusée dans une betterave à sucre. Après le défilé, on leur donne un folard et une orange, et le concours de la plus belle lanterne est organisé. Cette façon de fêter la Saint-Martin montre bien qu
SaintMartin-le-Colonel 26190 Du 01/07/2022 au 31/08/2022. Exposition d'art contemporain : Geneviève Fréour et Alain Schmit Vernissage le 9 juillet à 19h manifestations culturelles autour de Saint-Martin-le-Colonel événements dans le département Drôme Visite guidée du le sanctuaire gallo-romain, Saint-Martin-au-Val. Patrimoine - Culture Chartres 28000 Du 31/08/2022 au
Situéau beau milieu du « bois des brigands » le refuge de la Planie nous accueille dans un cadre forestier fabuleux à seulement 10 minutes de Lausanne (CH) Ce Re « VAN »llon exceptionnel est limité à 20 vans et 40 personnes (capacité du refuge) Vignette autoroute Suisse (environ 40 Euros) Si vous achetez votre vignette le 31 décembre
nonton tale of the nine tailed idlix. Tradition rhénane, et début jadis de la période de l'Avent, la Saint Martin est une fête des lumières des "laternes" lampions que promenaient les enfants dans les rues de la ville.Cette fête un peu éclipsée par Halloween est pourtant vivace encore dans certains villages et savoir qui est Saint Martin, c'est ici qu'il faut lire la partie ci-dessous 'Saint Martin fait l'oie"De nombreuses traditions évoquent l'oie qu'il faut tuer à cette époque de l'année, elle empêchait le soldat devenu évêque de prêcher...On sait aussi que Martin est le saint patron des paysans dans les régions du Sud de l'Allemagne. Dans de nombreuses cités se tenaient les marchés de la Saint Martin, où l'on renouvellait les contrats des en Autriche de la bénédiction de Saint Martin, elle annonce le début de l'hiver malgré l'été de la saint Martin toujours clément, une sorte d'été indien. A cette date le berger s'en retournait à sa demeure. Des traditions autour du saint sont nombreuses citons les feux de la saint Martin, les gâteaux de la saint Martin ils ressemblent à nos männele, petits hommes en brioche de la Saint Nicolas ils ressemblent soit à des oies, soit à des petits hommes. Chez les évangélistes la tradition a persisté dans certaines paroisses allemandes sous le nom de "Lutherbrötchen" !! petits pains de Luther, bien évidemment les lanternes que les enfants portent en procession doivent être cités, ce sont des soleils les jours racourcissent ou d'autres personnages dans lesquels les jeunes aidés de leur maîtresse installent une bougie et actuellement des piles pour alimenter l'ampoule électrique. principe de précaution oblige ! Et pour contrer ceux qui pensent que Martin était égoïste en donnant sa tunique, son manteau au pauvre dans lequel il reconnut le Christ et que les deux avaient ensuite froid. Il n'a donné que la partie du manteau dont il était propriétaire, chaque soldat devant payer la moitié de son équipement, il s'est séparé de ce qu'il possédait et n'a pas volé l'Etat. En cela, il était déjà chrétien car comme le disait Jésus "rendez à César ce qui est à César, et à Dieu, ce qui est à Dieu".L'article complet est ici SAINT MARTIN FAIT L'OIE...Saint Martin fait l’oieA la Saint Martin dans plusieurs village salsaciens Ammerschwihr, Haute-Alsace notamment, on chante avec les lanternes à la main Laterne, laterne, Sonne Mond und Sterne » Lanterne, lanterne, soleil, lune et étoile. Il va de soi que la petite s’exclut d’y voir un Martin et les traditions autour de sa fêteSaint Martin de Tours, évangélisateur principal de la Gaule, à ne pas confondre avec saint Martin pape, célébré le 12 novembre et qui fut élu pape le 5 juillet 649, a droit à tous les honneurs de la chrétienté avec le parrainage de plus de 3675 églises, Théo nous dit 3667 paroisses, 485 communes. 25 églises dans le Bas-Rhin, 21 dans le Haut-Rhin, mais bien plus en tant que patron fête suscita jadis de véritables banquets, à quarante jours du solstice d’hiver. Pour de nombreux ethnologues, il annonce déjà l’hiver, malgré son été de la saint Martin » sorte d’été indien, accalmie dans le soleil automnal. Qui selon le proverbe dure peu de temps. D’ Martin Summer dürt frei Tag un e Bissel » L’été dure trois jours et un peu. Car on le sait déjà clair à la saint Martin, déjà l’hiver vient » Saint-Martin sec et froid l’hiver n’est pas de force. Mais comme dit le proverbe Sankt-Martin, Fier in’s Kamin » Saint Martin fait le feu dans la cheminée ».C’est aussi le temps des récoltes et d’une fête des récoltes Martinkilbe » Messti ou fescht, fête de la saint on le remarque aisément, le rythme des 40 jours est prépondérant dans les successions des fêtes, évoquant les 40 ans d’errance du peuple biblique dans le désert, les 40 jours du carême, les 40 jours entre pâques et l’ascension…On consommait jadis jurant ces fêtes de Martin, de grandes quantités de bœuf, massivement élevé Outre-Atlantique et d’Oie dans le Nord et l’Est de l’Europe. On récoltait aussi du bois pour mieux réchauffer le saint » un dicton ne dit-il pas Fais du feu, attise le feu, voici venir St Martin avec son bras nu. Il voudrait se réchauffer, se chauffer jusqu’à 4 heures ». Il est effet venu le temps des soirées au coin du feu, celui des est un personnage complexe et intéressant sur lequel on n’a pas manqué de broder des légendes et des contes, faisant même parler les oies ou son âne, on aura loisir d’y revenir un peu plus nom de l’Oie…L’oie est consommée à la Saint Martin, arrivée à maturité, elle fête son anniversaire en passant à la broche. Car, mauvaise conseillère, elle aurait troublé l’évêque dans ses prédications, ou aurait été délogé de son refuge par ce palmipède de basse-cour de 4 à 12 kg qui peut être un sérieux gardien de ferme rivalisant avec les chiens les plus entraînés. On ne sait d’ailleurs pas si c’était une oie ou son époux, le jars qui le chassa de son est aussi assimilé à une insulte, une fille peu intelligente devient une Dummi Ganz » stupide oie. Mais l’Alsace a également son oie, au corps court, large, massif en forme de bateau, si l’on en croit Jean-Jacques Mourreau dans son dictionnaire sincère de l’Alsace singulière, chez Seguier. Elle peut être grise, blanche, blanche, tachetée gris et blanc. Il va de soi, qu’en Alsace, région d’origine du Foie gras 1779-1783 Jean-Pierre Clause, natif de Dieuze, cuisinier du maréchal de Contades, gouveneur militaire de Strasbourg, son foie peut finir dans vos en dialecte, en allemand Martingans oie de saint MartinL’oie est bien plus qu’un animal apprêté pour cette occasion, l’oie est aussi le symbole du dieu Odhin chez les Germains, on a trouvé sa présence aux côtés de Frau Holle. Les Germains se faisaient enterrer avec des oies, animal sacré déjà chez les Grecs et les Romains, évangélisateur, Martin n’a pas pu faire autrement que de convertir le symbole de cet animal en lui offrant un nouveau César dans ses écrits rapporte que l’oie est sacrée chez les tradition de festoyer vigoureusement à cette date semble avoir perduré après les débuts du christianisme, puisque le Synode d’Auxerre va interdire en 578 les festins de la vieille de la fête de Saint Martin, car elles engendraient trop d’orgies et de beuveries. Que l’on nommait en ancien français martiner » boire beaucoup. Avoir la maladie de Martin signifie également être gris. Les régions du Rhin inférieur connaissent eux l’oie de la saint Michel. C’était un jour faste où entraient les rentes et le paiement des intérêts, des baux, fermages et rentes pour les débiteurs une journée très triste et coûteuse, faisait dire au proverbe Martin ist ein harter Mann » un homme dur. Avant la révolution les fabriques d’église se voyaient offrir des oies et des chapons, les clercs et les moines distribuaient eux du vin Martinswein aux pauvres. Almanach de l’Alsace, Bernard Vogler, page 327. Il persiste dans la tradition germanique les défilés de lampions de la Saint Martin, les enfants fabriquent à l’école des lumignons ou des soleils de papier dans lequel on place une bougie ou une ampoule sécurité oblige et se forme alors un joyeux défilé dit de la Saint Martin. Dans d’autres villes on fabriquent des masques découpés dans des betteraves Flandres que le nomme masques de la Saint Martin ».En Flandre française, on entend cette chanson entonnée par les enfants Saint MartinBoit du vinDans la rue des CapucinsIl a bu la goutteIl a pas payéOn l'a mis à la porte avec unCoup d'balai »Le foklore de Touraine révèle que tous les ânes se nomment Martin. Ceci depuis que l'âne de St Martin révéla la taille de la vigne en broutant celle-ci. En souvenir de cet âne, St Martin est devenu le protecteur traditionnel des ânes et des autre légende flamande la complète saint Martin portant la bonne parole sur les côtes flamandes, aurait perdu son âne. Ce dernier serait parti brouter ailleurs, alors qu'il tentait d'évangéliser les pêcheurs d'un petit village, futur Dunkerque. À la nuit tombée, les enfants du pays se mettant à sa recherche, avec force lanternes, l'ont retrouvé dans les dunes, entrain de manger des chardons et des oyats. On retrouve donc la pratique des lumignons et de la procession pour remercier les enfants d’avoir retrouvé son animal, saint Martin a transformé toutes les petites crottes de l'âne en brioches à la forme particulière, que l'on appelle folard Voolaeren, en flamand, ou craquandoules. On ne sait si c’est la fin ou le manque d’appétence de son discours qui a fait fuir l’animal. Moins agressif que l’oie Angleterre et en Italie, on dressait jadis pour sa fête des mâts de cocagne et l’on suspendait des bœufs, porcs, moutons et volaille. La coutume un peu barbare fut abolie au profit des foires d’automne qui se tiennent souvent autour de la saint Martin et des oies rôties. C’est également à la Saint Martin que se faisait les grands marchés au personnel. Toutes les personnes qui cherchaient en tant qu’employé de maison, soubrette, servante se réunissaient pour postuler à un emploi d’une durée d’une année, jusqu’à la prochaine Saint Martin. Ainsi étaient rythmés les embauches dans le domaine des services à domicile et des saisonniers .Pour décrire la vie du Saint, on peut se replonger dans la biographie d’Anne Bernet saint Martin, apôtre des Gaules » éditions Clovis., il est né en 316 dans la province romaine de Pannonie, en Hongrie, il est fils d’un militaire pays, originaire d’Italie du Nord, de Pavie. Son père est militaire de l’empire romain. Martin signifierait d’ailleurs voué à Mars » dieu de la guerre dans le monde romain. Mais à 10 ans le jeune est attiré par le christianisme, sans doute s’est-il frotté aux entre dans l’armée à 15 ans, du fait de la décision paternelle, en tant que simple soldat. Lors d’un tour de gade qu’il effectue à Amiens, il va donner la moitié de son manteau, uniforme, la seule qui lui appartienne à un mendiant. On sait en effet qu’une partie lui était propre, l’autre appartenait à l’armée. Car précise le texte, il n’a rien d’autre à lui offrir. Sa conversion intervint dans la nuit lors d’une apparition du Christ justement revêtu de ce manteau offert au pauvre, il a 18 ans. De nombreux tableaux, sculptures représentent Martin tranchant en deux son manteau pour le donner au période n’était guère à la compréhension en cette période romaine, sa conversion n’est pas appréciée par les autorités. Il refuse de verser le sang et de combattre. Il obtiendra sa mise à la retraite quatre ans après son baptême donné par Hilaire Baptême en 356, St Martin se considérera comme son disciple, écrit Daniel-Rops. On rencontre les grands évangélisateurs de la Gaule, de la Germanie, à savoir Hilaire de Poitiers, Fridolin voir un de nos derniers articles et Saint Martin, qui deviendront tous les trois évêques. Avec Hilaire ils fonderont le monastère de Ligugé 361, évangéliseront la Gaule. A posé les fondements d’écoles en Irlande, en Ecosse, au Pays de Galles. Son nom apparaît dans le calendrier religieux celtique irlandais. Sulpice Sévère forgera sa réputation en tant que témoin oculaire et répandra ses actes et faits. Notamment la résurrection de morts. La liturgie le nomme d’ailleurs le merveilleux ressusciteur de trois morts » nous signale la vie des saints p 700.Il est père de l’église latine avec Saint Athanase d’Alexandrie, saint Basile de Césarée, saint Grégoire de Nazianze, de Nysse, saint Jean Chrysostome. Un Reliquaire de la fin du 14 ème siècle; réputé abriter la tête de St Martin, argent et cuivre, originellement exposé dans l'église de Soudeilles, aujourd'hui conservé au LouvreLes milieux païens lui reprochent son combat contre les anciennes traditions dites païennes, paysannes en fait du culte des dieux de la terre, culte des arbres. Des fresques nous le montrent coupant dans les forêts les arbres sacrés », luttant contre le gui, le houx, arbres vénérés dans les croyances druidiques. Il combat l’arianisme, le culte de meurt en devient le patron des forgerons, de la confrérie de maréchal ferrant sans doute car il représenté avec un cheval et son armure, même si l’on sait qu’il est entré dans l’armée, malgré son père avec une simple solde. Mais aussi des drapiers. En Bavière les bergers le prennent comme saint tutélaire. Il est désormais de notoriété publique que le 11 novembre les pays européens célèbrent l’armistice de la première guerre mondiale et c’est à un militaire qui a changé de corps en glissant du militaire au religieux civil qu’ils confient leur 11 novembre, le 11e jour du 11ème mois à la 11ème heure, l’esprit du jeûne est réveillé. Saint Martin devient aussi un pourvoyeur d’abondance, si l’on cite la formule de Yvonne de Sike dans fêtes et croyances populaires en Europe » page O Martein, MarteinDer Korb muss verbrennt Geld aus den Taschen,Den Wein in die FlaschenDie Gans vom SpiessDa sauf und frissO Martin, il faut brûler le panier,L’argent doit sortir des poches,Le vin des bouteillesRetirez l’oie de la brocheBuvez et mangez !Le 10 novembre en Scanie, en Suède, la région la plus méridionale du pays, depuis 1567 on consomme vin, oie à la St-Martin. L’oie rôtie fut une tradition vivace dans les classes supérieures jusqu’à la fin du XVIIIeme siècle, nous signale Walpurgis, écrevisses et Sainte Lucie, fêtes et traditions en Suède » de Jan-Öjvind Swahn. C’est dans cette seule région que les oies survécurent, seule région riche en pâturages. D’où la croyance que la tradition était scanienne. Le menu s’ouvre par une soupe aigre-douce très épicée la soupe noire » à bas e de sang d’oie ou de porc. Le plat de résistance est une oie entière rôtie, et le dessert un gâteau aux pommes spettkaka » gâteau haut d’un mètre fait uniquement de jaune d’oeuf et de sucre, cuit à la broche sur un feu ouvert. On en trouve encore dans la vallée de l’Adour dans les Pyrénées, elle a disparue en Scannie. Ce sont tous des souvenirs de la cuisine de la la ville suisse de Sursee a lieu par tirage au sort des concurrents vêtus d’un manteau rouge, tel Martin, le visage couvert d’un masque portant un soleil rayonnant tel les défilés de la saint Martin des enfants avec leurs lumignons dont l’exploit est le décapitage » d’un seul coup de sabre d’une oie –pourtant morte- suspendue à un fil de grand assaut de l’intelligence, tome II de l’Histoire de l’Eglise en XXII volumes, Daniel-Rops par Le grand assaut de l’intelligence, tome II de l’Histoire de l’Eglise en XXII volumes, Daniel-Rops par 397. voir aussi notre article sur les Catherine et les Catherinettes
Directrice de la communication d’Océanopolis depuis 2012, Danièle Quéméneur a fait valoir ses droits à la retraite, dont elle profite depuis le 20 mai 2020. Par Yann Guénégou Publié le 28 Juin 20 à 948 Danièle Quéméneur a quitté la direction de la communication d’Océanopolis à Brest pour profiter de sa retraite ©Côté Brest.Directrice de la communication d’Océanopolis depuis 2012, Danièle Quéméneur a fait valoir ses droits à la retraite, dont elle profite depuis le 20 mai 2020. Elle a longtemps vécu à Brest et réside depuis 15 ans à Logonna-Daoulas, avec son mari, Cédric Boisset. Un marin, ex patron de La Recouvrance, la goélette ambassadrice de Brest dont elle avait, un temps, également assuré la communication. Et qui avait donc permis leur rencontre. Ses parents étaient originaires de Saint-Renan et, enfant, Danièle Quéméneur venait passer ses étés en Bretagne. Elle est revenue à Brest après ses études, pour rejoindre son père, de retour dans la région. Je pensais que ce serait pour un petit moment et finalement, j’y suis restée. Danièle Quéméner résidait dans l’hyper-centre. J’ai habité rue de Lyon, rue Jean-Macé, rue Traverse, rue de Siam. Le centre, c’est mon quartier préféré. J’ai vu la ville changer, assez vite et de façon positive.»Professionnellement parlant, elle est entrée en 1991 à la Sopab, Société anonyme des parcs de la région de Brest, rebaptisée aujourd’hui Brest’aim. Pour s’occuper d’équipements comme le parc expo de Penfeld, le Rïnkla stadium, le Quartz congrès, les marinas… Puis elle a intégré le service communication d’Océanopolis le 17 octobre 1997. Il était alors dirigé par Chantal Guillerm, que j’ai remplacée en quand elle a pris sa retraite en c’est donc son tour, à 62 ans, de prendre la suis partie dans des circonstances étranges avec cette crise sanitaire. Je n’imaginais pas que cela se passerait de cette façon. À Océanopolis, j’ai vécu des belles expériences, je mesure la chance exceptionnelle d’avoir travaillé dans ce bel équipement avec des gens passionnés pour porter haut les couleurs de maintenant, à quoi va-t-elle consacrer son temps ? D’abord, jusqu’au mois de septembre, ce sera repos. Ensuite, j’ai des projets que je mettrai rapidement en place, notamment dans le domaine de l’art.»Danièle Quéméneur a accepté de nous livrer ses quelques lieux parmi d’autres préférés de Brest. Vidéos en ce moment sur ActuLe Comœdia L’art mis en valeur L’espace d’art Le Comœdia à Brest ©Côté BrestUn lieu magique, que j’ai découvert peu après son ouverture, superbement agencé pour mettre en valeur l’art. C’était un cinéma, je le connaissais pour être allée y voir, comme beaucoup de Brestois, Midnight Express et Orange mécanique, à l’affiche pendant rue du Château à Capucins Le participé à l’élaboration de ce projet au sein de l’écrin juste magnifique que constituent les ateliers des Capucins. Le centre de culture dédié à l’innovation maritime, ouvrira en fin d’année. Ce sera un lieu très élégant, un bel endroit, parce que la cellule a été bien pensée. Avec un contenu très intéressant à découvrir sur les rue de Pontaniou à Fleuriot Pour retrouver les copines Le Fleuriot à Brest ©Côté BrestJ’aime y déjeuner, c’est souvent là que je retrouve mes copines, où je faisais des repas dans le cadre de mon travail, où je vais avec mon mari. Un restaurant agréable, hyper qualitatif, avec une cuisine très soignée, une carte originale, de bons vins, le wifi et un personnel extrêmement rue Louis-Pasteur à Brest. Les ateliers du bois d’amour Le travail d’Elsa Alayse L’atelier du bois d’amour à Brest ©Côté BrestJ’apprécie ce que propose Elsa Alayse, les formes originales de sa porcelaine et sa poterie. Elle travaille beaucoup le blanc et se renouvelle souvent. J’y ai acheté des boucles d’oreille et une rue du Bois-d’Amour à déballage à Saint-MartinJ’adore chiner, notamment dans le quartier Saint-Martin où le déballage des commerçants me permet de trouver des produits de marque soldés, des petites choses sympas, pas chères. C’est toute une ambiance qui me convient et je prends plaisir à m’arrêter ensuite dans un bar pour boire un café. Saint-Martin est un quartier populaire, jeune, avec une population hétéroclite. Un quartier qui est le reflet de Brest. Cet article vous a été utile ? Sachez que vous pouvez suivre Côté Brest dans l’espace Mon Actu . En un clic, après inscription, vous y retrouverez toute l’actualité de vos villes et marques favorites.
En ce moment, ne demandez pas aux enfants ce qui se passe le 11 novembre. Ils vous rétorqueront que ce n’est pas le 11 novembre qui compte, mais le 10 ! La Saint Martin. Fête populaire dans le dunkerquois, certes, mais aussi un peu partout en Europe du Nord. Pourquoi un tel engouement ? Qu’est-ce qui dans la vie du personnage a retenu l’attention du temps et des hommes pour que la figure historique devienne légendaire ? DU GLAIVE À LA CROSSE Saint Martin, tout le monde le connaît… ou croit le connaître. En soutane épiscopale pourpre ou mauve, coiffé de sa mitre et tenant sa crosse, on le voit chaque dixième jour de novembre arpenter les rues de nos communes du nord du Nord, accompagné de son inénarrable âne. Et distribuant, pour le bonheur des enfants, croquendoules et folaerts, ou volaeren. Au son de la musique et des chants que tous reprennent en chœur Saint Martin, boit du vin, dans la rue des Capucins ». Voilà la figure pittoresque que le folklore populaire a gardé en mémoire et met en scène chaque année depuis le XIXème siècle. Mais Martin, dont la vie rocambolesque est racontée par Sulpice Sévère en 395, est un homme, avant tout, et un homme extraordinaire. Aujourd’hui, le Pape François, lui qui rejette les ors et les fastes de l’Église, en aurait fait son conseiller. Et nul doute, que Martin serait l’ami de Pierre Rabhi ou soutiendrait la cause des Indignés. En effet, ce soldat de l’Empire romain finissant sa vie se déroule sur le IVème siècle, adopte la cause des pauvres et des déshérités par un geste qui en fait un saint avant même sa canonisation il partage sa cape avec un indigent qui est en train de mourir, littéralement, de froid. Vous me direz, il aurait pu lui filer la cape en entier. Sauf que Martin ne rigolait pas avec le règlement. Et la règle militaire à l’époque voulait que la moitié de l’habit appartînt à l’armée, l’autre au légionnaire. N’empêche qu’il donne, par cette moitié, la totalité de ce qui lui appartient… Pour la petite histoire, le bout de cape en question aurait été acheminé plus tard à la chapelle palatine d’Aix la Chapelle… Ce qui aurait donné d’ailleurs le nom chapelle » lieu où l’on garde la c/h/ape du Saint. De même, Martin donneur de cape aurait été choisi comme patron protecteur des … Capé/tiens. L’ÉVÊQUE DES PAUVRES Il épouse alors l’église catholique, balbutiante encore, à cette époque où cultes romains et paganisme font bon ménage dans les campagnes françaises. Il s’entoure du clergé régulier les moines, qui vivent selon des règles drastiques et dans la pauvreté, comprennent son combat. Le clergé séculier, celui des villes notamment, a trop tendance, à son goût, à s’installer dans le confort…. L’événement majeur pour lui, et pour la légende dorée qui naîtra ensuite, c’est sa nomination comme évêque de Tours. Quel chemin pour cet homme né en Hongrie et amené à présider le lourd évêché de Tours. Et quelle surprise pour les instances religieuses de Tours quand elles constatent que le nouvel évêque est un homme d’action, qui veut revenir à l’esprit de l’Évangile. Pauvreté et générosité. La loi d’amour quoi. Il se met alors en route. On le croise sur les routes de campagne, visitant les plus humbles, leur apportant la bonne parole. Ça ne vous rappelle pas quelqu’un ? Sauf que là, l’évêque Martin veut amener à cette loi d’amour des populations rustres, qui pratiquent encore des cultes païens et adhèrent à des croyances superstitieuses. Il arpente ainsi son évêché, mais pas que. Il sillonne les routes du nord, de la France et de l’Europe. Le culte de Saint Martin est très vivace en Belgique et en Allemagne. Comme le prouve cette sculpture contemporaine de Saint Martin, à Mayence, en Allemagne. L’évêque des pauvres n’est d’ailleurs pas mort sur son siège épiscopal. Il est mort en pleine mission d’évangélisation, à Candes, près de Tours. UNE TRADITION DUNKERQUOISE Et c’est au cours d’une de ses nombreuses campagnes d’évangélisation qu’il se serait retrouvé à …Dunkerque. Et là, vous connaissez la légende. Son âne, le cheval du pauvre comme chacun sait, se serait égaré dans les dunes. Les enfants, figures de l’innocence que Martin voulait raviver dans le culte chrétien, l’aident à retrouver la bête. En récompense de leur persévérance à avancer dans l’obscurité guidés par la lumière celle de la foi ? de l’amour?, l’homme pieux accomplit un miracle il transforme les crottes de l’humble animal en petits pains… Observez bien le cortège qui suit Saint Martin bien souvent, il est emmené par 4 porteurs de flambeaux… Symboles des 4 Evangiles que voulait répandre autrefois l’homme saint et qui le guidaient dans les ténèbres de l’ignorance… ? ENTRE OMBRE ET LUMIÈRE Une fête de la lumière. Aussi. Vaincre l’obscurité naissante de l’hiver qui s’approche en cheminant, lanterne à la main. C’est un avant goût du solstice d’hiver, au mitant de l’année, qui annonce le retour progressif de la lumière. La Saint Martin serait comme une répétition générale de ce grand spectacle. Alors, le 10 novembre, au cœur du cortège de lampions, de betteraves et des enfants illuminés de joie, souvenons-nous un peu de cet homme qui, avant d’être un frère de Saint Nicolas et un vieil oncle du père Noël, fut un homme d’amour qui savait s’indigner… image 1 image 2 image 3 En ce moment, ne demandez pas aux enfants ce qui se passe le 11 novembre. Ils vous rétorqueront que ce n’est pas le 11 novembre qui compte, mais le 10 ! La Saint Martin. Fête populaire dans le dunkerquois, certes, mais aussi un peu partout en Europe du Nord. Pourquoi un tel engouement ? Qu’est-ce qui dans la vie du personnage a retenu l’attention du temps et des hommes pour que la figure historique devienne légendaire ? DU GLAIVE À LA CROSSE Saint Martin, tout le monde le connaît… ou croit le connaître. En soutane épiscopale pourpre ou mauve, coiffé de sa mitre et tenant sa crosse, on le voit chaque dixième jour de novembre arpenter les rues de nos communes du nord du Nord, accompagné de son inénarrable âne. Et distribuant, pour le bonheur des enfants, croquendoules et folaerts, ou volaeren. Au son de la musique et des chants que tous reprennent en chœur Saint Martin, boit du vin, dans la rue des Capucins ». Voilà la figure pittoresque que le folklore populaire a gardé en mémoire et met en scène chaque année depuis le XIXème siècle. Mais Martin, dont la vie rocambolesque est racontée par Sulpice Sévère en 395, est un homme, avant tout, et un homme extraordinaire. Aujourd’hui, le Pape François, lui qui rejette les ors et les fastes de l’Église, en aurait fait son conseiller. Et nul doute, que Martin serait l’ami de Pierre Rabhi ou soutiendrait la cause des Indignés. En effet, ce soldat de l’Empire romain finissant sa vie se déroule sur le IVème siècle, adopte la cause des pauvres et des déshérités par un geste qui en fait un saint avant même sa canonisation il partage sa cape avec un indigent qui est en train de mourir, littéralement, de froid. Vous me direz, il aurait pu lui filer la cape en entier. Sauf que Martin ne rigolait pas avec le règlement. Et la règle militaire à l’époque voulait que la moitié de l’habit appartînt à l’armée, l’autre au légionnaire. N’empêche qu’il donne, par cette moitié, la totalité de ce qui lui appartient… Pour la petite histoire, le bout de cape en question aurait été acheminé plus tard à la chapelle palatine d’Aix la Chapelle… Ce qui aurait donné d’ailleurs le nom chapelle » lieu où l’on garde la c/h/ape du Saint. De même, Martin donneur de cape aurait été choisi comme patron protecteur des … Capé/tiens. L’ÉVÊQUE DES PAUVRES Il épouse alors l’église catholique, balbutiante encore, à cette époque où cultes romains et paganisme font bon ménage dans les campagnes françaises. Il s’entoure du clergé régulier les moines, qui vivent selon des règles drastiques et dans la pauvreté, comprennent son combat. Le clergé séculier, celui des villes notamment, a trop tendance, à son goût, à s’installer dans le confort…. L’événement majeur pour lui, et pour la légende dorée qui naîtra ensuite, c’est sa nomination comme évêque de Tours. Quel chemin pour cet homme né en Hongrie et amené à présider le lourd évêché de Tours. Et quelle surprise pour les instances religieuses de Tours quand elles constatent que le nouvel évêque est un homme d’action, qui veut revenir à l’esprit de l’Évangile. Pauvreté et générosité. La loi d’amour quoi. Il se met alors en route. On le croise sur les routes de campagne, visitant les plus humbles, leur apportant la bonne parole. Ça ne vous rappelle pas quelqu’un ? Sauf que là, l’évêque Martin veut amener à cette loi d’amour des populations rustres, qui pratiquent encore des cultes païens et adhèrent à des croyances superstitieuses. Il arpente ainsi son évêché, mais pas que. Il sillonne les routes du nord, de la France et de l’Europe. Le culte de Saint Martin est très vivace en Belgique et en Allemagne. Comme le prouve cette sculpture contemporaine de Saint Martin, à Mayence, en Allemagne. L’évêque des pauvres n’est d’ailleurs pas mort sur son siège épiscopal. Il est mort en pleine mission d’évangélisation, à Candes, près de Tours. UNE TRADITION DUNKERQUOISE Et c’est au cours d’une de ses nombreuses campagnes d’évangélisation qu’il se serait retrouvé à …Dunkerque. Et là, vous connaissez la légende. Son âne, le cheval du pauvre comme chacun sait, se serait égaré dans les dunes. Les enfants, figures de l’innocence que Martin voulait raviver dans le culte chrétien, l’aident à retrouver la bête. En récompense de leur persévérance à avancer dans l’obscurité guidés par la lumière celle de la foi ? de l’amour?, l’homme pieux accomplit un miracle il transforme les crottes de l’humble animal en petits pains… Observez bien le cortège qui suit Saint Martin bien souvent, il est emmené par 4 porteurs de flambeaux… Symboles des 4 Evangiles que voulait répandre autrefois l’homme saint et qui le guidaient dans les ténèbres de l’ignorance… ? ENTRE OMBRE ET LUMIÈRE Une fête de la lumière. Aussi. Vaincre l’obscurité naissante de l’hiver qui s’approche en cheminant, lanterne à la main. C’est un avant goût du solstice d’hiver, au mitant de l’année, qui annonce le retour progressif de la lumière. La Saint Martin serait comme une répétition générale de ce grand spectacle. Alors, le 10 novembre, au cœur du cortège de lampions, de betteraves et des enfants illuminés de joie, souvenons-nous un peu de cet homme qui, avant d’être un frère de Saint Nicolas et un vieil oncle du père Noël, fut un homme d’amour qui savait s’indigner… image 1 image 2 image 3 L’Avent. Avant quoi ? Comme les enfants, ouvrons chaque jour une petite porte. Vers une surprise que peut nous apporter cette période. Vers une douceur. Un symbole. Une figure. Aujourd’hui, celle de Gatien. Puisque c’est sa fête. Une figure chère à la Touraine, mais aussi aux Dunkerquois…par l’entremise d’un certain Saint Martin… PREMIER ÉVÊQUE DE TOURS On n’est pas sûr qu’il ait vraiment existé. Et pourtant, il est reconnu comme étant le premier évêque de la chrétienté française. Premier évêque d’une longue liste. Il serait le successeur immédiat de Saint Pierre. Bien avant Saint Saturnin de Toulouse ou Saint Denis de Paris. S’il vous plaît ! Son histoire est racontée par Grégoire de Tours dans son Histoire des Francs. Gatien aurait été envoyé par le Pape Fabien pour évangéliser la Touraine vers 250. Il serait mort, tranquillement, sans être martyre, vers 300. DE SAINT GATIEN À SAINT MARTIN Martin transféra les cendres de Gatien aux côtés de celles de Lidoire, qui lui succéda à l’évêché de Tours, après plus de trente ans de vacance du siège épiscopal. Et on raconte encore que Martin, évêque de Tours à son tour lui-aussi, puis devenu saint et cher aux yeux des Dunkerquois, allait se recueillir très souvent sur la tombe de celui qu’il considérait comme un maître. Gatien. La cathédrale de Tours a été jusqu’au XIVe siècle dédiée à Saint Maurice. Mais depuis cette époque, elle est communément désignée comme étant la cathédrale Saint-Gatien, sans qu’un changement officiel de dédicace ait été notifié. Saint Gatien, que nous fêtons aujourd’hui, est le patron des cathédrales et de leurs bâtisseurs… image 1 image 2 En ce moment, ne demandez pas aux enfants ce qui se passe le 11 novembre. Ils vous rétorqueront que ce n’est pas le 11 novembre qui compte, mais le 10 ! La Saint Martin. Fête populaire dans le dunkerquois, certes, mais aussi un peu partout en Europe du Nord. Pourquoi un tel engouement ? Qu’est-ce qui dans la vie du personnage a retenu l’attention du temps et des hommes pour que la figure historique devienne légendaire ? DU GLAIVE À LA CROSSE Saint Martin, tout le monde le connaît… ou croit le connaître. En soutane épiscopale pourpre ou mauve, coiffé de sa mitre et tenant sa crosse, on le voit chaque dixième jour de novembre arpenter les rues de nos communes du nord du Nord, accompagné de son inénarrable âne. Et distribuant, pour le bonheur des enfants, croquendoules et folaerts, ou volaeren. Au son de la musique et des chants que tous reprennent en chœur Saint Martin, boit du vin, dans la rue des Capucins ». Voilà la figure pittoresque que le folklore populaire a gardé en mémoire et met en scène chaque année depuis le XIXème siècle. Mais Martin, dont la vie rocambolesque est racontée par Sulpice Sévère en 395, est un homme, avant tout, et un homme extraordinaire. Aujourd’hui, le Pape François, lui qui rejette les ors et les fastes de l’Église, en aurait fait son conseiller. Et nul doute, que Martin serait l’ami de Pierre Rabhi ou soutiendrait la cause des Indignés. En effet, ce soldat de l’Empire romain finissant sa vie se déroule sur le IVème siècle, adopte la cause des pauvres et des déshérités par un geste qui en fait un saint avant même sa canonisation il partage sa cape avec un indigent qui est en train de mourir, littéralement, de froid. Vous me direz, il aurait pu lui filer la cape en entier. Sauf que Martin ne rigolait pas avec le règlement. Et la règle militaire à l’époque voulait que la moitié de l’habit appartînt à l’armée, l’autre au légionnaire. N’empêche qu’il donne, par cette moitié, la totalité de ce qui lui appartient… Pour la petite histoire, le bout de cape en question aurait été acheminé plus tard à la chapelle palatine d’Aix la Chapelle… Ce qui aurait donné d’ailleurs le nom chapelle » lieu où l’on garde la c/h/ape du Saint. De même, Martin donneur de cape aurait été choisi comme patron protecteur des … Capé/tiens. L’ÉVÊQUE DES PAUVRES Il épouse alors l’église catholique, balbutiante encore, à cette époque où cultes romains et paganisme font bon ménage dans les campagnes françaises. Il s’entoure du clergé régulier les moines, qui vivent selon des règles drastiques et dans la pauvreté, comprennent son combat. Le clergé séculier, celui des villes notamment, a trop tendance, à son goût, à s’installer dans le confort…. L’événement majeur pour lui, et pour la légende dorée qui naîtra ensuite, c’est sa nomination comme évêque de Tours. Quel chemin pour cet homme né en Hongrie et amené à présider le lourd évêché de Tours. Et quelle surprise pour les instances religieuses de Tours quand elles constatent que le nouvel évêque est un homme d’action, qui veut revenir à l’esprit de l’Évangile. Pauvreté et générosité. La loi d’amour quoi. Il se met alors en route. On le croise sur les routes de campagne, visitant les plus humbles, leur apportant la bonne parole. Ça ne vous rappelle pas quelqu’un ? Sauf que là, l’évêque Martin veut amener à cette loi d’amour des populations rustres, qui pratiquent encore des cultes païens et adhèrent à des croyances superstitieuses. Il arpente ainsi son évêché, mais pas que. Il sillonne les routes du nord, de la France et de l’Europe. Le culte de Saint Martin est très vivace en Belgique et en Allemagne. Comme le prouve cette sculpture contemporaine de Saint Martin, à Mayence, en Allemagne. L’évêque des pauvres n’est d’ailleurs pas mort sur son siège épiscopal. Il est mort en pleine mission d’évangélisation, à Candes, près de Tours. UNE TRADITION DUNKERQUOISE Et c’est au cours d’une de ses nombreuses campagnes d’évangélisation qu’il se serait retrouvé à …Dunkerque. Et là, vous connaissez la légende. Son âne, le cheval du pauvre comme chacun sait, se serait égaré dans les dunes. Les enfants, figures de l’innocence que Martin voulait raviver dans le culte chrétien, l’aident à retrouver la bête. En récompense de leur persévérance à avancer dans l’obscurité guidés par la lumière celle de la foi ? de l’amour?, l’homme pieux accomplit un miracle il transforme les crottes de l’humble animal en petits pains… ENTRE OMBRE ET LUMIÈRE Une fête de la lumière. Aussi. Vaincre l’obscurité naissante de l’hiver qui s’approche en cheminant, lanterne à la main. C’est un avant goût du solstice d’hiver, au mitant de l’année, qui annonce le retour progressif de la lumière. La Saint Martin serait comme une répétition générale de ce grand spectacle. Alors, le 10 novembre, au cœur du cortège de lampions, de betteraves et des enfants illuminés de joie, souvenons-nous un peu de cet homme qui, avant d’être un frère de Saint Nicolas et un vieil oncle du père Noël, fut un homme d’amour qui savait s’indigner… image 1 image 2 image 3
Accueil Hauts-de-France Hazebrouck Comme le veut la tradition, des enfants défileront dans les villages, vendredi ou samedi, à l’occasion de la Saint-Martin. À Oudezeele, on a même pris un peu d’avance en cherchant l’âne une semaine avant le jour J. C’est là qu’on a rencontré Léontine, élève en CE1, qui nous a aidé à comprendre cette tradition. Article réservé aux abonnés Article réservé aux abonnés Pour lire la suite de cet article Abonnez-vous à partir de 1€ à notre offre numérique. Sans engagement de durée. ESSAYER POUR 1€ Vous êtes déjà abonné ou inscrit ? Se connecter L'info en continu 16h31 France Sobriété énergétique, rationnement... ce qu’il faut retenir du discours d’Élisabeth Borne devant le MEDEF 16h13 France Video Il n’y a plus de combustible nucléaire à la centrale de Fessenheim 15h57 France Super profits opposé à une taxe, le président du Medef assure que le plus grand bénéficiaire, c’est l’État» 15h54 Football Video Affaire Pogba zizanie familiale, extorsion, marabout et Mbappé, ce qu’il faut savoir sur cette curieuse histoire 15h34 International C’est le début de la fin» l’Ukraine lance sa contre-offensive pour reprendre Kherson Toute l'info en continu >
St Martin de Tours. Icône de la nef de la chapelle du monastère de Cantauque Provence, dont il est le titulaire. Martin de Tours ou Martin le Miséricordieux né en 316 ou 317 à Sabaria dans l’actuelle Hongrie, mort à Candes en 397 fait partie des Pères de l’Église. Sa vie nous est connue par la Vie de Martin de Sulpice-Sévère. Fêtes le 11 novembre funérailles en 397 et le 4 juillet consécration épiscopale en 371. Martin est né en l’an 316 dans la province de l’Empire Romain de Pannonie dans la cité de Sabaria, l’actuelle ville de Szombathely en Hongrie moderne, dont le nom hongrois moderne signifie lieu du Shabat » qui sous-entend un lieu où chaque samedi on se rassemble pour commercer. Son père était un tribun militaire de l’Empire, c’est-à-dire un officier supérieur chargé de l’administration de l’armée, et ce n’est pas un hasard si le nom de Martin signifie voué à Mars », Mars étant le dieu des paysans-soldats de la Rome primitive. On ne sait rien de sa mère, peut-être a-t-elle eu cependant un rôle dans les convictions religieuses de l’enfant, c’est plus que probable. Suivant son père au gré des affectations en villes de garnison, Martin passe son enfance à Pavie en Italie du nord. C’est l’époque du développement de la Chrétienté et l’enfant qui doit être naturellement rempli de religiosité a été vraisemblablement en contact avec des chrétiens qui ont su marquer son caractère et qui ont sans doute été ses maîtres quoique nous n’ayons pas d’informations concrètes à ce sujet… Quoi qu’il en soit, vers l’âge de 10 ans l’enfant veut devenir un chrétien et il se sent très tôt attiré par le service de Dieu c’est en saint homme qu’il veut vivre, sur le modèle du Christ, mais c’est surtout à saint Jean-Baptiste qu’il fait penser à travers sa vie. On ne sait s’il est romain ou bien pannonien. Les Pannoniens sont des Illyriens qui parlent une langue apparentée à l’albanais moderne, mais en Pannonie vivent également des populations celtiques tout comme en Italie du nord et en Gaule. Il n’est donc pas interdit de penser que Martin a pu être d’origine celtique ou qu’au moins il parlait et comprenait la langue des Celtes et donc celle des Gaulois, ce qui expliquerait pourquoi sa vie fut toute entière liée à la Gaule. En tant que fils de magistrat militaire, Martin est pour ainsi dire héréditairement lié à la carrière de son père qui est tout entier dévoué au culte de l’Empereur considéré traditionnellement comme un dieu vivant. Ce père est sans aucun doute irrité de voir son fils tourné vers une foi nouvelle alors que l’âge légal de l’enrôlement est de 17 ans, il force son fils de 15 ans à entrer dans l’armée. Il est probable que Martin ne s’est laissé convaincre que pour ne pas nuire à la position sociale de ses parents tant sa vocation chrétienne est puissante. Représentation traditionnelle de Saint Martin coupant son manteau pour le partager avec un pauvre. Détail de la façade du Duomo di san Martino de Lucques, Italie Il n’en reste pas moins vrai que ce n’est pas en simple soldat que Martin entre dans l’armée romaine en tant que fils de vétéran, il a le grade de circitor avec une double solde ; le rôle du circitor est celui de mener la ronde de nuit et d’inspecter les postes de garde et la surveillance de nuit de la garnison ; affecté en Gaule, peut-être pour sa connaissance du gaulois, c’est lors d’une de ces rondes de nuit qu’un soir d’hiver 338 à Amiens il partage son manteau avec un déshérité transi de froid car il n’a déjà plus de solde après avoir généreusement distribué son argent ; il tranche son manteau ou tout du moins la doublure de sa pelisse et la nuit suivante le Christ lui apparaît en songe vêtu de ce même pan de manteau ; il a alors 18 ans. Là se mêlent le réel et la légende. L’année suivante il se fit baptiser à Pâques toujours en garnison à Amiens ; cette époque est un temps de transition, la fin d’un règne et le début d’un autre règne où tous, même les soldats, sont pénétrés par les idées nouvelles. Bientôt Martin devient membre du corps d’élite des Alae Scolares, une unité d’élite de la garde impériale dont il fut membre pendant 20 années ; nul doute que cette promotion est due à la protection de son père. Désormais il possède un esclave mais il le traite comme son propre frère. Il servit ni plus ni moins 25 années dans l’armée romaine ce qui est la durée légale. C’est aussi le temps où les grandes invasions germaniques se préparent ; les Barbares sont aux portes de l’Empire ; depuis longtemps déjà les milices auxiliaires des légions sont composées de mercenaires d’origine germanique. En mars 354, Martin participe à la campagne sur le Rhin contre les Alamans à Rauracum dans l’actuelle Ruhr allemande ; ses convictions religieuses lui interdisent de verser le sang et il refuse de se battre. Pour prouver qu’il n’est pas un lâche et qu’il croit à la providence et à la protection divine, il propose de servir de bouclier humain ; il fut enchaîné et exposé à l’ennemi mais, pour une raison inexpliquée, les Barbares demandent la paix. En 356, ayant pu enfin quitter l’armée il se rend à Poitiers pour rejoindre Hilaire, évêque de la ville depuis 350. Il a rencontré Hilaire dans une de ses villes de garnisons. Hilaire a le même âge que lui et appartient comme lui à l’aristocratie, mais il a embrassé la foi chrétienne tardivement, et est moins tourné vers la mortification et plus intellectuel ; l’homme lui a plu cependant et il a donc décidé de se joindre à lui. Son statut d’ancien homme de guerre l’empêche d’être prêtre et il refuse la fonction de diacre que lui propose l’évêque Hilaire ; il devient donc exorciste ce qui lui permet d’être confronté aux réalités concrètes sur le terrain. Cette fonction d’exorciste peut indiquer que Martin possédait des dons de guérisseur. En un autre temps il aurait été sorcier, aujourd’hui il serait peut-être psychologue ou médecin de l’âme, gourou qui sait ? La Chrétienté est déchirée dans ses rangs par des courants de pensées qui se combattent violemment et physiquement jusqu’à la mort ; les Ariens sont les disciples d’un prêtre, Arius qui nie que le Christ soit Dieu fils de Dieu au contraire des trinitaires de l’église officielle ; à cette époque les Ariens sont très influents auprès d’un pouvoir politique qui se cherche une foi nouvelle dans un empire décadent qui sent sa fin proche. Alors que Hilaire, un trinitaire, victime de ses ennemis politiques et religieux tombe en disgrâce et est exilé, Martin est averti en songe » qu’il doit rejoindre ses parents en Illyrie afin de les convertir ; il réussit à convertir sa mère mais son père reste étranger à sa foi, cette position peut du reste n’être que tactique, le père essayant de défendre son statut social privilégié. En Illyrie c’est la foi arienne qui est la foi dominante et Martin qui est un fervent représentant de la foi trinitaire doit sans doute avoir de violentes disputes avec les Ariens car il est publiquement fouetté puis expulsé ; il s’enfuit et se réfugie à Milan mais là aussi les Ariens dominent et Martin est à nouveau chassé ; il se retire avec des compagnons dans l’île déserte de Gallinara non loin du port d’Albenga et tous se nourrissent de racines et d’herbes sauvages pour exercer leur foi sur le modèle évident de saint Jean-Baptiste ; Martin s’empoisonne avec de l’hellébore et il s’en faut de peu pour qu’il ne meure. Cet épisode indiquerait une fois encore qu’il était guérisseur et aurait peut-être essayé sur lui-même un remède l’hellébore ayant des vertus médicinales. En 360, les trinitaires regagnent définitivement leur influence politique et Hilaire retrouve son évêché. Martin en est informé et revient lui-même à Poitiers. Martin a alors 44 ans, il s’installe sur un domaine gallo-romain que possède Hilaire et que celui-ci lui a cédé ; Martin y crée un petit ermitage à 8 km de la ville, c’est Ligugé où il est rejoint par des disciples ; il crée ici la première communauté de moines en Gaule. Ce premier moutier autrement dit monastère fut suivi d’un second plus important Marmoutier signifie grand monastère » car en gaulois grand » se dit mar ; Martin développe là son activité d’évangélisation pendant dix ans ; il accomplit ses premiers miracles et se fait ainsi reconnaître par le petit peuple comme le saint homme qu’il a toujours désiré être. En 370 à Tours, l’évêque en place vient de mourir ; les habitants veulent choisir Martin mais celui-ci s’est choisi une voie et n’aspire pas à être évêque ; les habitants l’enlèvent donc et le proclament évêque le 4 juillet 371 sans son consentement ; Martin se soumet en pensant qu’il s’agit là sans aucun doute de la volonté divine. Les autres évêques ne l’aiment guère car il a un aspect pitoyable dû aux mortifications et aux privations excessives qu’il s’inflige, il porte des vêtements rustiques et grossiers, il est un exemple trop évident de sainteté et de christianisme véritable. Désormais il est évêque mais il ne continue pas moins de vivre en saint homme ; il crée un nouvel ermitage à 3 km des murs de la ville, c’est l’origine de Marmoutier avec pour règle la pauvreté, la mortification et la prière ; les moines doivent se vêtir d’étoffes grossières sur le modèle de saint Jean-Baptiste qui était habillé de poil de chameau ; ils copient des manuscrits, pêchent dans la Loire ; leur vie est très proche de ce que l’on peut lire dans les Évangiles sur la vie des premiers apôtres, jusqu’aux grottes qui abritent dans les coteaux de la Loire des habitations troglodytes où se réfugient les moines solitaires. Le monastère est construit en bois ; Martin vit dans une cabane de bois dans laquelle il repousse les apparitions diaboliques et converse avec les anges et les saints » c’est une vie faite d’un courage viril et militaire que Martin impose à sa communauté. Tout ce monde voyage à travers les campagnes à pied, à dos d’âne et par la Loire ; car Martin est toujours escorté de ses moines et disciples, sans doute en grande partie pour des raisons de sécurité car il ne manque pas de voyager très loin de Tours. Ailleurs l’autorité de l’évêque est limitée à l’enceinte de la cité, avec Martin elle sort des murs et pénètre profondément à l’intérieur des terres ; Martin semble avoir largement sillonné le territoire de la Gaule ; là où il n’a pas pu aller, il a envoyé ses moines. À cette époque les campagnes sont païennes, il les parcourt donc faisant détruire temples et idoles ; il fait par exemple abattre un pin sacré ; s’il est gaulois, il est aussi d’une façon évidente le Gaulois qui a tué culturellement les restes de la civilisation gauloise qui subsistait à son époque, c’est là le reproche qu’on peut lui faire, mais il n’en était sans doute pas conscient. Il prêche et persuade les paysans, il force par l’exemple et répugne à lutter par la force ; c’est une époque de moines et de vierges, de fous en le Christ ; il dit d’une brebis tondue qu’elle accomplit le précepte de l’évangile basé sur le partage ; il prêche par la parole et par sa force, il sait parler aux petits et il utilise à merveille la psychologie par sa connaissance des réalités quotidiennes et leur transformation en images que le petit peuple comprend tel que le Christ le faisait ; il remplace les sanctuaires païens par des églises et des ermitages et comprenant fort bien l’homme de la campagne et ses besoins, il se donne les moyens de le convertir à l’heure où la foi chrétienne est pour l’essentiel cantonnée derrière les murs des villes. Marmoutier sert de centre de formation pour l’évangélisation et la colonisation spirituelle des campagnes ; c’est pour l’essentiel la première base de propagation du christianisme en Gaule. Martin avait-il donc des dons de guérisseur ? Sinon comment expliquer tous les miracles qu’on lui attribue on dit qu’il fait jaillir des sources, qu’il guérit les paralytiques, les possédés, les lépreux, il ressuscite les enfants, il fait parler les muets, il peut même guérir à distance, ou par l’intermédiaire d’un objet qu’il a lui-même touché ; il calme les animaux furieux et même la grêle. » Marmoutier comptait 80 frères vivant en communauté, issus pour la plupart de l’aristocratie ce qui permettait à Martin de jouir d’une grande influence et de le faire recevoir par les empereurs eux-mêmes ; il existe désormais une complicité » entre les empereurs et les évêques, entre le pouvoir de la nouvelle foi et le pouvoir politique. Mais cela n’empêche pas Martin, à la table de l’empereur, de servir en premier le prêtre qui l’accompagne et d’expliquer que le sacerdoce est plus éminent que la pourpre impériale. Un jour, voyant des martins-pêcheurs se disputer des poissons, il explique à ses disciples que les démons se disputent de la même manière les âmes des chrétiens. Et les oiseaux prirent ainsi le nom de l’évêque. Le lendemain, épuisé par cette vie de soldat du Christ, Martin meurt à Candes sur Loire à la fin de l’automne, le 8 novembre 397 sur un lit de cendre comme mouraient les saints hommes ; son corps est rapidement reconduit par le fleuve jusqu’à Tours où il est enterré le 11 novembre. Son successeur sera Brice, un de ses disciples. Tours est resté un foyer spirituel important. A l’époque carolingienne, Alcuin, conseiller de Charlemagne, fut nommé abbé de Saint-Martin de Tours, et de Cormery. Ces abbayes furent des foyers importants de la renaissance carolingienne aux alentours de l’an 800. Aujourd’hui plusieurs centaines de villages portent son nom et plus de 4000 églises ; son nom de baptême est devenu le nom de famille le plus fréquent de France. La Fête de la Saint-Martin en Flandre On fête en Flandre, la Saint-Martin le soir du 10 novembre ainsi que le soir du 11 novembre avant la Seconde Guerre mondiale. Selon la légende, en effet, saint Martin portant la bonne parole sur les côtes flamandes, aurait perdu son âne parti brouter ailleurs, alors qu’il tentait d’évangéliser les pêcheurs d’un petit village, futur Dunkerque. À la nuit tombée, les enfants du pays se mettant à sa recherche, avec force lanternes, l’ont retrouvé dans les dunes, en train de manger des chardons et des oyats. Pour les remercier, saint Martin a transformé toutes les petites crottes de l’âne en brioches à la forme particulière, que l’on appelle folard Voolaeren, en flamand, ou craquandoules. Les enfants chantent en Flandre française, cette chanson, le soir de la Saint-Martin Saint Martin Boit du vin Dans la rue des Capucins Il a bu la goutte Il a pas payé On l’a mis à la porte avec un Coup d’balai » en défilant dans la rue, avec une lanterne en forme de tête, creusée dans une betterave à sucre. Après le défilé, on leur donne un folard et une orange, et le concours de la plus belle lanterne est organisé. Cette fête n’est pas sans rappeler Halloween, que l’on fête aux États-Unis, à la différence que Halloween est la fête de la nuit, de la mort, alors que la Saint-Martin est la fête de la vie, de la lumière. Une tradition similaire existe aussi en Alsace et en Allemagne dans le Pays de Bade ainsi qu’aux Pays-Bas. Bien que d’inspiration chrétienne, la Saint-Martin en Flandre est une fête païenne, et est fêtée dans les écoles laïques. * L’Abbaye Saint-Martin de Ligugé * La fête de la Saint-Martin en Suisse il s’agit d’une fête gastronomique célébrée en Ajoie dans le canton du Jur
st martin boit du vin dans la rue des capucins